Littérature et gastronomie italienne

Il caffè letterario.

Samedi 20 février 2010, la bibliothèque de quartier Saint-Augustin a convié une quinzaine de personnes à son café littéraire sur le thème de « La littérature Gastronomique italienne. » Le café a démarré vers onze heure, ce qui a permis de l’entrecouper par un apéritif au cours duquel nous avons découvert les mets italiens appelés antipasti, accompagnés d’un vin rouge pétillant, le Lambrusao Dellemilia, offert par le restaurant « Les délices d’Epicure ».


Les agents de la bibliothèque de Saint-Augustin et de la Bastide se sont relayés pour nous présenter une dizaine d’auteurs italiens de la seconde guerre mondiale à nos jours. Parallèlement, ce fut une occasion de faire connaissance avec les personnes qui nous accueillent dans nos bibliothèques de quartier. A travers cette manifestation, ils nous ont fait partager leurs passions des livres et de la lecture, ainsi que leurs gouts littéraires.


Au cours de ce café, les écrivains et écrivaine qui nous ont été présentés sont le Napolitain Antonio Scurati, le Roumain Fabio Geda, le jeune Paolo Giordano (il n’a que 28 ans) lauréat du prestigieux prix Strega 2008 (par ailleurs docteur en physique de l’université de Turin), l’acteur et metteur en scène Ascanio Celestini, le Napolitain Erri de Luca, le Sicilien Piergiorgio Di Cara, la Sarde Milena Agus, Andrea Bajani, Niccolo Ammaniti et Alberto Ongaro, doyen des auteurs présents (80 ans).
Par la même occasion,  des maisons d’éditions peu connues nous ont été présentées , telles que Anacharsis, maison d’édition toulousaine, qui a édité entre autre « Le secret de Caspar Jacobi », œuvre d’Alberto Ongaro, Liane, Métailié, spécialisée dans les polars italiens et Gaïa.
Le point commun des ouvrages présentés est que les personnages mangent. Les italiens sont des fins gourmets et l’importance de la gastronomie italienne est respectée par ces écrivains. Chaque ouvrage relate des scènes qui y sont liées.


Emballée par les présentations, j’ai aussitôt commencé la lecture d’une œuvre d’Andrea Bajani. J’ai choisi de lire pour vous son ouvrage « Très cordialement » (édition Gallimard, 2009). C’est le récit de la vie d’un rédacteur de lettres de licenciement dans une entreprise industrielle italienne. Le héros a accédé à cette fonction après avoir travaillé sous les ordres du futur ex-directeur commercial, qui les rédigeait. Malgré l’éviction de ce dernier, des relations plus intimes se sont développées entre eux, ce qui donne une humanité au héros.
Au fur et à mesure de  l'avancement de ma lecture, je pouvais saisir les émotions qui transperçaient la plume de l’écrivain. En conclusion de ma lecture, il me semblait que licencier quelqu’un n’est pas un acte anodin. Malgré la dureté du métier, on n’en sort pas indemne.
Comme l’a décrit l’organisatrice de ce café, Andrea Baljani est un écrivain délicat et élégant, malgré son jeune âge.


Ci-dessous, la liste des ouvrages qui nous ont été présentés lors de ce café littéraire, et disponibles dans les bibliothèques de la ville de Bordeaux :


1- Le Survivant, Antonio SCURATI, Flammarion, 2008
2- Pendant le reste du voyage, j’ai tiré sur les Indiens, Fabio Geda, Gaïa, 2009
3- La solitude des nombres premiers, Paolo Giordano, Seuil, 2009
4- Montedidio, Erri de Lucca, Gallimard, 2002
5- Récit de guerre bien frappé : Rome, 4juin 1944, Ascanio Celestini, Serpent à Plumes, 2009
6- Ile noire, Piergiorgio Di Cara, Métailié, 2003
7- Mal de pierres et Battement d’ailes, Milena Agus, Liane Levi, 2007
8- Si tu retiens les fautes, Andrea Baljani, 2009
9- Comme Dieu le veut, Niccolo Ammaniti, Grasset, 2008
10- Le secret de Caspar Jacobi, Alberto Ongaro, Anacharsis, 2008



La place me manque pour vous présenter chacun d'eux en détail, mais ces ouvrages méritent toute notre attention. Pour cela, je remercie infiniment les agents de la bibliothèque de Bordeaux qui ont su nous donner l'envie de les lire, car de nombreux ouvrages ont été empruntés par les participants.


Le fond de nos bibliothèques englobe d’autres ouvrages, dont de beaux livres sur la gastronomie italienne.


Dans une autre lettre, une présentation de la gastronomie italienne vous sera présentée.


Bonne lecture,


Nirina


PS: j'attends impatiemment vos commentaires

La viande de porc

Le porc


A Madagascar, la viande de porc est meilleurs marché que la viande de bœuf et de zébu. Les musulmans malgaches, comme leur coréligionnaires ne consomment pas de cette viande.

Les français nous ont fait connaître les charcuteries ; les malgaches consomment principalement du jambon blanc, du saucisson, des pâtés de campagne et de foie, et de la saucisse fraîche (de Toulouse, chipolatas et surtout la saucisse malgache). Les saucisses malgaches ressemblent, par leur diamètre, aux saucisses de Toulouse mais non proportionnées. Elles sont plus relevées que celles trouvées en France. Cela est bien normal, la viande de porc étant fragile et Madagascar situé dans des latitudes plus chaudes.

La viande de porc se cuisine à l’identique de la cuisine française, rôtie ou grillée. Dans la cuisine malgache, elle peut être mariée avec une autre viande (zébu, bœuf ou poulet), un produit de la mer (poissons ou crustacés) ou tout simplement des légumes. Dans ces cas, les plats sont en sauce, avec de l’ail, oignon et tomates fraîches concassées.

Le plus connu des plats malgaches à base de viande de porc est le ravintoto (contraction des mots « ravina », qui veut dire feuille et « toto », qui veut dire pilée). Ce dernier est constitué de feuilles de manioc fraîches pillées. Les morceaux de porc utilisés sont ceux classés en 3ème catégorie, c’est à dire la poitrine ou haut de côte (ou côte échine). Ce sont les morceaux les plus juteux grâce aux gras entre les fibres de la viande.

Les malgaches ne consomment pas les abats du porc.

Quelques recettes malgaches :

1- Viandes de porc et de bœuf (Hena kisoa sy omby ritra) :

Choisir des morceaux juteux, macreuse, paleron, collier, jumeau ou basse côte pour le bœuf ; poitrine ou côte échine pour le porc.

Les détailler en petits morceaux.

Chauffer une cocotte en fonte ou une poêle. Y déposer les morceaux et les saisir ; saler ; couvrir d’eau à hauteur de la viande.

Si vous saisissez la viande dans une poêle, vous penserez à la transposer dans un récipient à bord haut. Récupérez le suc de la viande avec un peu d’eau que vous rajouterez à celle qui couvrira votre viande.

Laisser mijoter à feu doux, jusqu’à évaporation complète de l’eau.


Accompagnement : riz blanc cuit à la créole ; rougaille de tomates et ciboulette ou oignon et/ou échalote et/ou ail (une rougaille est salée, éventuellement pimentée avec de la purée de piment ; sinon présenter les piments à part, en purée ou entiers)

2- Ravintoto (viande de porc et feuilles de manioc fraîches pilées) :

Comme précédemment, choisir des morceaux de côtes échine ou de la poitrine de porc.

Eventuellement, la veille de la cuisson, faire tremper les feuilles de manioc pilées dans de l’huile d’arachide (évidemment le plat obtenu est très gras).

Détailler la viande en morceaux.
Chauffer une cocotte en fonte ; y déposer vos morceaux de viande et les saisir.
Ajouter vos feuilles de manioc pilées ; saler et couvrir à hauteur d’eau.
Laisser mijoter à feu doux, jusqu’à ce que votre viande soit bien fondante.

Accompagnement : riz blanc cuit à la créole ; pour les jours de fête, riz rouge légèrement frit. Présenter les piments à part (en purée ou entiers).

Les auberges

Les auberges sont les ancêtres de nos restaurants, hôtel, chambre d'hôte actuels, gîte .etc. Le site "france pittoresque" nous décrit agréablement ces lieux où le voyageur est généralement bien accueilli.
Elles se distinguent par leur praticité : on peut y dormir et y manger. Elles sont à l'origine du proverbe : "Qui dort dîne !".
Certains pensent que ceux qui dorment dinent. Cela n'est pas vraiment vrai ; les nutritionnistes conseillent un repas légers avant 22 heures pour passer une nuit reposante (et 2 heures avant de s'endormir); le ventre creux empêchent la survenue du sommeil.

Le sommeil a un rôle regénérant pour notre organisme et est nécessaire à la vie : un bon sommeil élimine la fatigue et détend. Un proverbe français dit "le sommeil est la moité de la santé" .
De nombreuses études démontrent qu'une mauvaise qualité du sommeil perturberait la production de certaines hormones, dont la mélatonine, l'insuline, celles liées à la faim et la satiété et l'hormone de croissance (qui sert de régulation de la graisse chez les adultes). (1)

Dans son dépliant, l'Institut de Prévention et d'Education pour la Santé confirme le rôle constructif de la santé et nous renseigne sur les conditions d'un bon sommeil. En allant sur son site, d'autres dépliants sur le sommeil sont consultables.


(1) rubrique de Christelle Ballestrero, parue dans le mensuel de la CAF33.


Nirina

Les avocats

A partir de septembre, nous trouvons des avocats sur le marché français. Les variétés vendues sont la Fuerte, la Hass et l'Ettinger.
La Hass est la variété que l'on trouve couramment sur le marché; d'ailleurs c'est la plus régulière en qualité : achetée verte, vous pouvez espérer la voir mûrir.
Pour ne pas être déçu, choisir les marchands de produits bio; soubent, ils vous donnent des informations plus complètes; en sus du pays d'origine, ils seront capable de vous donner le nom de la variété vendue.

Habituellement, les français consomment les avocats en vinaigrette.

Les malgaches les consomment sucrés, en dessert; la recette est simple : écraser la chair d'avocat à la fourchette après ajout de sucre de canne. Avec le mixer, nous obtenons une crème plus onctueuse.

Une recette japonaise sur le net suggère de la sucrée avec du sirop de riz. (Les magasins diététiques nous offrent divers produits sucrants, qui peuvent remplacer le sirop de riz qui risquent d'être onéreux pour nos bourses).

Bonne dégustation.

Nirina

Agenda du mois de février 2010

AGENDA

1- Expositions :

1) Du 10/01 au 31/03/2010 exposition intitulée « du lait dans tous ses états », à la Maison de la Nature du parc du Moulineau, Gradignan (33)

2) Du 01/02 au 31/05/2010 exposition intitulée « Chocolat plein la cabosse », au Jardin Botanique de Bordeaux (33)

3) 12, 13, 14/03/2010         salon du chocolat, à la Salle du Solarium, 24, chemin du Solarium, Gradignan (33); 2,50€ l'entréee - gratuit pour les moins de 10 ans
salon au profit des oeuvres sociales  des associations kiwanis pessac et  "Drôles de Diab" (réseau d'entraide pour les familles et amis d'enfants atteints du diabète en Gironde)


2- Conférences

1) 11/02/2010 conférence- débat intitulée « boire et déboire du lait », animé par le journaliste scientifique Alain SOUCCAR ; l’Atrium, 33170 Gradignan (33), à 20h 30, entrée libre

2) 13/02/2010 dégustation des vins du Médoc, écomusée de la Vigne et du Vin de Gradignan (33), à 16 heures, tarif4€

3) 16/02/2010 conférence sur le thème « Nutrition- Santé » intitulé « « alicaments » : santé ou publicité ? », organisée les Dealers de Sciences, étudiants du master 2 professionnel « médiation des sciences », à l’IJBA (institut du journalisme de Bordeaux aquitaine), Amphithéâtre Pitres, Université Bordeaux 2, 3 place de la Victoire à 18h 30 entrée libre et gratuite

4) 23/03/2010 conférence ayant pour thème « alimentation : l’envers des étiquettes », organisée par les Dealers de Sciences, étudiants du master 2 professionnel « médiation des sciences » à l’IJBA (institut du journalisme de Bordeaux Aquitaine), à 18h 30, entrée libre et gratuite


3- Ateliers dans nos quartiers :

11/02 de 19h30 à 22h30 : Atelier cuisine et fromage avec La cuisine d’Olivier ; maison des 5 sens des JSA à Saint- Augustin

17/02 à 15 h : « Goûter Philo et lecture » avec la philosophe Ingrid Bertol ; bibliothèque du Grand Parc

18/02 de 19h à 21h30 :  Atelier pâtisserie avec La cuisine d’Olivier ; maison des sens des JSA à Saint- Augustin


4- CAP SCIENCES :

Atelier de cuisine organisé par L’atelier d’Arthur pour les enfants (objectif : apprentissage ; acquisition des bons gestes pour éviter les dangers ; mesurer, transformer les aliments, dégustation) ;

sur inscription au 05 56 01 07 07

Se nourrir

De tout temps, nous accordons beaucoup d’intérêt à la nourriture.


Plusieurs pages du dernier Bordeaux magazine (N°371, février 2010) l’évoquent : programme de recherche, recettes de cuisine, astuces pour alléger nos pâtisseries, le marché d’intérêt national, des ateliers de cuisine dans les différents quartiers de la ville, exposition.

Elle est souvent associée aux moments festifs de notre vie. Le carnaval des 2 rives n’échappe pas à cette règle puisque différents lieux culturels de la ville s’apprêtent à accueillir en leurs seins des repas en musique. Au cours de ces repas, j’imagine que nous allons découvrir les saveurs et musiques de la Turquie puisque elle est à l’honneur cette année : un beau moment de détente et de découverte de la culture turque.

Depuis mai 2009, un vaste programme de recherche autour des relations nutrition- santé a été lancé par le ministère de la santé ; l’objectif est d’établir de nouvelles recommandations nutritionnelles après avoir défini les relations entre la nutrition et la santé. Pour y participer, il faut avoir plus de 18 ans et consulter le site internet www.etude-nutrinet-sante.fr

A l’occasion de l’événement « 2010, année de l’Afrique », Bordeaux se met à l’heure africaine et présente des recettes de cuisine de ce continent, dans son magazine.

Nous pouvons aussi y lire des astuces santé et bien-être.

De ce fait, Bordeaux magazine est un mensuel qui mérite d'être lu. Mon souhait est que son diffuseur fasse l'effort de le distribuer dans toute la ville, dans son effort de faire participer la majorité de la population aux différentes activités qui nous sont offerts.

Nirina

Le lait

Ce 10 février 2010,

Parallèlement à l'exposition "le lait dans tous ses états"de la Maison de la Nature du parc du Moulineau , les Rendez-vous de l'Atrium accueilleront le journaliste scientifique Thierry SOUCCAR, auteur du livre « Lait, mensonge et propagande », ce jeudi 11 février, au cours de sa conférence- débat intitulée "Boire et déboire du lait" .
Thierry SOUCCAR est l'auteur du livre Lait, mensonges et propagande, qui a reçu le soutien du professeur Henry JOYEUX, cancérologue à la faculté de médecine de Montpellier. Cet ouvrage est le fruit de ses enquêtes sur l’industrie laitière, sur les études cliniques en cours et les méfaits du lait et des produits laitiers sur notre santé. Monsieur SOUCCAR est déjà passé à la médiathèque de Bordeaux pour nous parler de ce sujet. C’est une conférence intéressante, dans la mesure où il maîtrise bien son sujet ; possédant une formation scientifique poussée dans le domaine alimentaire, Monsieur SOUCCAR mérite d’être écouté et entendu.

Je souhaite une bonne conférence à tous les gradignanais.

Pratique : La conférence aura lieu demain soir dans la salle de l’Atrium à 20 heures 30.

Adresse : Atrium - Allée Gaston Rodrigues , 33170 Gradignan (près de la médiathèque de Gradignan et du Théâtre des Quatre Saisons)


Nirina

Les produits du marché depuis janvier

Nous sommes en plein hiver. La nature se repose. Les étals des marchands sont bien maigres. Mais nous pouvons quand même nous approvisionner en potiron musqué et noix de beurre - mais préférés pour leur goût, quand on tombe sur des courges bien sucrées. A ce sujet, cela fait de nombreuses années que je m'approvisionne sur le marché bio de Pessac les mardis ou des Chartrons les jeudis. Jamais de déception avec ces courges. Nous pouvons aussi trouver des salades, carottes, poireaux, choux, pommes de terre, radis et des légumes peu connus comme les rutabagas, topinambours et panais. Ces légumes anciens peuvent se préparer comme les pommes de terre, cuits à l'eau et manger comme tel ou en purée.Pour que vos topinambours soient digestes, les faire cuire à la vapeur.

rutabaga	topinambours	panais

Chez les poissoniers, nous trouverons des coquilles Saint- Jacques. Il y a 15 jours, ils étaient à 20 euros les trois kilos ou 15 euros les 2 kilos. Pour ceux qui aiment la soupe de poissons frais, il y a beaucoup d'arrivage de merlus actuellement. De même, vous trouverez des sardines, du hareng frais de l'Atlantique et même des petits cabillauds frais.

Pour ceux qui ne le savent pas, la morue est du cabillaud séchés. Eviter de nettoyer l'intérieur d'une grosse tête de merlu, pour ne pas retrouver vos deux mains déchiquetées. En effet, pour éliminer l'arrière goût amer que l'on peut ressentir en mangeant le poisson, enlevez  la muqueuse noire qui tapisse l'intérieur du corps de votre poisson. Petit conseil, il est médicalement plus bénéfique de se promener au marché qu'au supermarché, afin de profiter de l'air frais et non conditionné. Bonne promenade et bon marché. Nirina